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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 19:59

A venir ..

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 09:10

 

Deux mois après mon explosion en vol sur le trail du Sancy où j’ai laissé ma cheville dans la vallée de Chaudefour, je reprends le chemin du Cantal pour participer à la Ronde de la Châtaigneraie à Montsalvy.

Il s’agit d’une course en relais de quatre coureurs sur un distance totale de 70 km. Des parcours randonneurs et VTT sont aussi proposés.

C’est ainsi que Phiphi, Cédric, Muriel et moi prenons la route à 6h00 du matin en direction du Sud du Cantal.

Après deux heures de route à écouter les discours graveleux de mes coéquipiers, nous arrivons enfin à destination. Le temps est dégagé, le soleil sera au rendez-vous comme à chaque fois que je cours dans le Cantal.

Montsalvy est un bourg médiéval de 900 habitants. Chef lieu de canton il se situe à l'extrême sud du département, ouvrant ses portes sur la région Midi - Pyrénées.

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Nous allons récupérer nos dossards à la salle des fêtes. Un saucisson, un pot de fritons d'Aurillac et une paire de chausettes techniques sont offerts à chaque participant.

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Première à partir, Muriel commence à psychoter à se préparer. 

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Elle prendra le départ du premier relais : 18 km Montsalvy – Lafeuillade en Vezie. Pour se dégourdir les jambes, Cédric fera l'accompagnateur.

Je prendrai le deuxième relais de 14 km Lafeuillade en Vezie – Tessières les Bouliès.

Phiphi aura l’honneur de courir le troisième relais particulièrement escarpé de 19 km, Tessières les Bouliès - Ladinhac.

 Enfin Cédric bouclera le circuit avec le dernier relais en montagnes russes de 19 km Ladinhac – Montsalvy.

Le départ est donné à 9h30 sur la place du village par un digne représentant de la viticulture locale. J'espère que le pistolet est chargé à blanc !

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C'est parti !

Phiphi et moi reprenons la voiture. Essentiellement composé de petites routes escarpées, le parcours traverse les villages permettant ainsi de voir passer nos coéquipiers. Postés en haut d’une montée, nous assistons à la laborieuse ascension des coureurs.

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Une fois notre équipe passée, nous allons les attendre à Lafeuillade en Vezie, arrivée du premier relais.

Muriel arrive à bout de ses 18,5 km et 330 mD+ en 1h46’ et prend la 43 ème place.

Un ravitaillement gargantuesque va lui permettre de reprendre des forces.

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Je commence à me préparer. Bref échauffement, étirements, je compte partir très doucement pour voir comment la cheville réagit.

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Je me place en dernière position pour ne pas gêner les avions de chasse. Pan ! C’est parti pour 14 km. Dès le départ, j’ai la cheville engourdie. L’allure lente permet de m’échauffer tranquillement. Au fur et à mesure du parcours, j’ai de bonnes sensations, la douleur se dissipe. J’en profite pour accélérer. Je me cale sur une vitesse moyenne de 11 km/h, ce qui permet de remonter pas mal de coureurs partis trop vite.

Pendant ce temps, mes coéquipiers opèrent une véritable razzia sur le ravito. C'est à se demander s'ils vont vraiment courir après çà.

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Je me fais vraiment plaisir sur ce parcours. Je relance l’allure dans les derniers kilomètres pour venir au niveau d’un coureur que j’avais en mire depuis pas mal de temps. Je le dépasse et accélère un peu pour éviter qu’il ne s’accroche à mon short.

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L’arrivée est proche, un dernier effort et je passe la ligne des 14,46 km et 248 mD+, 25 ème position en 1h16’. 

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Un petit tour à la voiture pour se changer et Phiphi se place pour le départ du troisième relais. 

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Son parcours comprend une terrible montée qui fera beaucoup de mal au sein des participants partis trop rapidement.

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Il est bien entamé par l’effort, mais nos jurons encouragements lui permettent de maintenir le cap.

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Le profil se fait moins agressif, il reprend des couleurs et de la vitesse.

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Nous l’attendons au ravitaillement de l'arrivée où les agriculteurs locaux proposent de la viande Salers à la plancha et autres joyeusetés. Les absents ont toujours tord.

C’est à la 32 ème position que Phiphi franchi la ligne en 1h55’ pour 19 km et 420 mD+.

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Le temps commence à fraichir mais Cédric est chaud comme la braise pour avaler le quatrième relais.

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Le temps de finir mon morceau de fouace et mon café, le départ retentit.

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Nous regagnons Montsalvy en voiture et attendons Cédric dans la salle des fêtes autour d’un buffet campagnard. Après un long moment de dégustation, nous rejoignons notre coéquipier en toute hâte car le dernier kilomètre doit être couru par toute l’équipe.

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Nous franchissons l'arche d'arrivée 1h47' après le départ de Cédric. 

Pour les amoureux des chiffres nous terminons les 70 km en 06h45'25'' ce qui nous classe 27 ème au classement mixte et 33 ème au classement général.

Un grand merci aux organisateurs pour cette épreuve très conviviale qui mérite d’être connue.

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 20:25

 

Après un séjour dans l’Ile de Beauté où j’ai pu faire un peu de dénivelé, je rechausse les trabucco pour participer au trail du Sancy. Avec la grande course des Templiers en ligne de mire fin octobre, je vais savoir où j’en suis de ma préparation. Une sortie longue de 34 km avec 2400 m de D+, ce sera parfait.

 

Profils 2012 - 34 km

 

Il est 6h00 lorsque je me lève avant l’appel du réveil.

J’aime bien me lever avant le réveil, juste pour lui montrer que je n’ai pas besoin de lui pour commencer la journée.

Ce n’est pas la grande forme, une douleur à la cheville persistante me fait traîner la patte depuis plusieurs semaines. Pas le temps de trop tergiverser, je prépare mon sac en essayant de ne rien oublier et je saute dans la voiture direction le Montdore. La météo s’annonce très ensoleillée, j’ai bien retenu la leçon du trail du Puy Mary, je prendrai soin de bien m’hydrater.

 Les montgolfières sont de sortie autour du lac Chambon.

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Arrivé sur place, je retrouve Jean-Jacques et Phiphi qui sont engagés sur le parcours de 18 km.

Il est neuf heures trente lorsque le départ est donné sous les applaudissements des spectateurs.

 

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Le début du parcours est roulant, sans grosses difficultés. Les cadors partent comme des avions, je prends les devants en restant à l’arrière le temps de démarrer la machine. J’ai toujours mal à la cheville, la douleur passera peut-être lorsque j’aurai chauffé le moteur.

Le parcours passe par les cascades, le chemin devient escarpé et les sensations ne sont pas terribles. Je parviens à courir sur la pointe du pied dans les côtes mais dans les descentes je suis contraint de marcher. Pas moyen de poser la cheville au sol.

 

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Je passe le premier ravito du Col de la Croix Morand sans m’arrêter, la longue montée vers le Puy de l’Angle va me permettre de marcher et de reposer ma cheville. A défaut de courir je profite du superbe paysage du massif du Sancy.

 

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Paradoxalement, c’est dans les montées que je suis le plus à l’aise, en m’appuyant uniquement sur la pointe du pied j’ai presque l’impression que je cours.

Le sommet du Puy de l’Angle est maintenant derrière moi. La descente sur la vallée de Chaudefour ne s’annonce pas très bien. Je trottine tant bien que mal, laisse la place aux coureurs qui m’encouragent en passant et commence à envisager le poser le dossard au prochain ravito. Avec l’aisance et la souplesse d’une Valérie Damidot qui aurait croisé Rocco dans l’ascenseur, je parviens dans la vallée.

Il reste à remonter l’autre flanc de la vallée pour gravir le Sancy puis redescendre sur le Montdore. Je fais une pause au bord d’un ruisseau à côté du point de ravitaillement, je mets la cheville dans l’eau.

 

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J’ai beaucoup de mal à me motiver pour rechausser et repartir. A quoi bon ? Malgré cela, je repars en marchant dans la montée en sous bois. Je marche sans penser à rien, mécaniquement. La lassitude m’envahi, avancer encore ou faire demi tour et rentrer ? C’est décidé, je renonce et redescend dans la vallée. Je rends mon dossard et ma puce et téléphone à Jean-Jacques et Phiphi pour qu’ils viennent me récupérer.

 

 

A l’amertume de l’abandon s’ajoute le fait que je ne pourrai sûrement pas participer aux templiers fin octobre. Visite chez le docteur le lendemain qui diagnostique une tendinopathie insertionnelle. A ce jour je n’ai pas encore repris la course, le déambulateur n’est pas loin …


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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 18:15

Un mois après le trail de la Pastourelle, je remets le cap sur les Monts du Cantal pour participer à la première édition du trail du Puy Mary Aurillac. Les différentes épreuves proposées permettent à une bonne partie du club d’y participer. Le Trail du Puy Courny, qui affiche 21 km pour 800 mD+ est ouvert aux coureurs et aux randonneurs. Bryan et moi sommes inscrits sur le Marathon de Berganty qui fait 42 km pour 2000 mD+.


 

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Après deux heures de route, nous parvenons à Aurillac où la fraîcheur matinale fait rapidement place aux premiers rayons de soleil. Le parking est à quelques minutes du départ, j’en profite pour faire des photos.


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Les nombreux stands sont déjà montés.


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J’espère que nous n’aurons pas besoin de passer par la case « assistance médicale »


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Après un café offert par l’organisation, je récupère mon dossard et pars me préparer avec le reste du groupe.


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Avec seulement deux ravitaillements il va falloir savoir gérer son eau et son alimentation.


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Je fais le plein de mes deux bidons et prends quelques gels énergétiques.


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Nous sommes prêts pour la journée.


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Il est bientôt neuf heures, nous nous rapprochons du départ.

Notre stratégie de course est assez simple : partir doucement pour en garder sous le pied jusqu’au Col de Berganty et dérouler jusqu’à l’arrivée.


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Après un rapide briefing des organisateurs le départ est donné, c’est parti pour l’aventure.

Les premiers kilomètres annoncent clairement la couleur, nous grimpons une route escarpée pour arriver sur les hauteurs d’Aurillac.


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La ville laisse place à la plaine, le macadam aux chemins et la file de coureurs s’étire au fur et à mesure de la montée.

 

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La première partie est assez roulante avec une alternance de montées et de descentes. Bryan lâche un peu de terrain, je pars devant.

Je suis 45ème en 1h58 au premier ravitaillement du km17. J’ai de bonnes sensations, je refais le plein en eau et reprends rapidement la course. Bryan est juste derrière à la 53ème position.


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Nous attaquons la longue ascension jusqu’au Col de Berganty. Il est plus de onze heures et le soleil tape très fort maintenant. Les passages ombragés laissent place à de larges plaines, j’ai la tête qui commence à bouillonner sous la casquette.


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J’atteins le sommet du col et relance un peu l’allure dans la descente de Saint Simon.

Je me rafraîchis dans les abreuvoirs et les fontaines que je trouve sur le parcours mais je ne suis pas bien du tout. Un coup de chaleur ? Un début de déshydratation ? L’ombre se fait rare. Je m’arrête sous un arbre pour attendre Bryan qui ne dois pas être très loin. Je terminerai avec lui.

Après plusieurs minutes d’attente, je ne vois toujours pas mon coéquipier arriver. Je reprends la course. J’ai la tête qui tourne un peu et j’alterne marche et course, je me reposerai au ravitaillement du Km36.


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Soudain j’entends des pas derrière moi, on m’appelle, c’est Bryan qui a comblé son retard. Je lui explique mes mésaventures, nous faisons la route ensemble jusqu’au ravitaillement. Un coureur me donne un Doliprane, je mets la tête sous un robinet et refais le plein d’eau. Au km 36, je suis 52ème en 4h51. Les bénévoles nous annoncent qu’il reste dix kilomètres Glups, 36 + 10 = 46 pour 42 km annoncés, la course n’est pas encore terminée. Bryan et moi repartons, malgré ce contre coup, j’ai le moral qui remonte et le mal de tête qui s’en va.


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Petit à petit nous reprenons le rythme, l’allure est plus déliée.


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Le retour vers Aurillac offre une vue plongeante sur la châtaigneraie. Avant de basculer sur la ville, nous devons monter sur une crête en surplomb. Ces derniers kilomètres sont très difficiles mais le moral est bon, l’écurie est proche.


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Passé la croix au sommet, nous redescendons vers l’arrivée. La musique et les applaudissements sont proches, encore quelques foulées sous les encouragements et nous franchissons la ligne d’arrivée à la 78ème place en 6h32 .


Arrivée

 

Je suis complètement lessivé mais très heureux d’en avoir terminé en compagnie de mon coéquipier qui a fait le saint bernard pour ne pas me laisser dessécher dans un fossé.

Après une douche réparatrice, nous nous installons dans un parc ombragé pour un repas bien mérité.


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Le prochain trail sera le Sancy en septembre en vue de préparer les Templiers en octobre.

Merci aux organisateurs pour cette première édition de ce trail qui est promis à un bel avenir.


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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:18

 

C’est la fin du mois de mai. La treizième édition de la Pastourelle, c’est l’occasion de retourner gambader sur les monts de Salers en faisant croire à son entourage que je vais participer à une course de wariors. N’étant pas trop préparé pour attaquer la saison par un trail de 32 km, mes acolytes et moi avons formé deux équipes pour participer à la course en relais.

Bryan et Carlos pour la première équipe, Jean-Jacques et moi pour la seconde. Les objectifs sont clairs, poutrer l’équipe adverse sans laisser paraître jouer la gagne. 

Après un voyage qui durera plus de deux heures à travers la campagne profonde du Cantal, traversé les forets, les cours de fermes et les villages pittoresques peuplés d’autochtones bourrus, Jean-Jacques et moi parvenons à rejoindre Bryan et toute sa tribu sur la place de Salers. Le soleil tape déjà très fort sur les crêtes, la casquette sera de rigueur.


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J’en profite pour faire quelques achats auprès de commerçants très actifs autour de leurs boutiques.


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Nous récupérons nos dossards et nous nous installons à l’ombre des arbres pour manger un bout avant le départ qui sera donné à 13h30. Chips, saucisson et pâté, c'est un vrai repas énergétique auvergnat.


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Le départ est avancé d’un quart d’heure car des orages sont annoncés en fin d’après midi. La tension commence à monter. Jean-Jacques, premier relayeur va se placer sur la ligne de départ aux côtés de Carlos pour une course poursuite de dix kilomètres à travers les montagnes à vaches.


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L'orchestre se donne à fond, le soleil aussi.


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Pan ! C’est parti ! Le long ruban de coureurs s’étire dans les ruelles de Salers sous les encouragements des spectateurs.

Bryan et moi rejoignons le col de Neronne situé à 1240 m d’altitude en voiture pour attendre les coureurs du premier relais. Les cadors arrivent comme des fusées, nous scrutons l’horizon dans l’espoir de voir notre coéquipier arriver devant.


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Jean-Jacques arrive après 1h08 de course, il n’a pas chaumé, j’espère que son poursuivant est loin derrière car Bryan ronge son frein en me voyant partir. Les 20 km du deuxième relais seront une véritable chasse à courre.

Le départ est difficile. Le profil est pentu mais je pars rapidement pour creuser l’écart avec Bryan. La chaleur est suffocante et il me tarde d’être au sommet pour profiter de l’air frais. Le tracé s’engage dans le Cirque d’Imprimau. Je maintiens mon allure : marche rapide lorsque la pente s’affole, relance dans les descentes, j’ai le diable à mes trousses. Passé le Roc des Ombres (1663m) et le passage par la Brèche d’Enfloquet je suis toujours aux aguets. Il reste quelques névés au bord des chemins qui permettent de se rafraichir. 


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Parvenu au sommet, il ne me reste plus qu’à fondre sur le village de Saint Paul de Salers. C’est dans ces huit kilomètres de descente qu’il faut tout donner. Je prends le train d’un coureur solo, surveille mes arrières et relance dès que possible. Yahoo, à fond les manettes dans la descente !!

La plaine laisse la place aux sous bois. Le sentier est tortueux, je dois relancer à chaque tournant et les buissons m’empêchent de voir qui est derrière moi. Les randonneurs nous encouragent ce qui me donne un peu plus de courage. Ne rien lâcher ! Ne rien lâcher ! Ne rien lâcher !

La dernière partie du parcours est terrible. Il faut gravir les deux derniers kilomètres de l’épreuve avec un dénivelé de positif de 200 mètres.


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Les mains sur les cuisses, la tête baissée, je marche comme un robot. J’ai soif, j’ai les jambes tétanisées par la descente courue à un train d’enfer et mon seul objectif est d’apercevoir Jean Jacques avec lequel je terminerai le dernier kilomètre en duo. J’arrive au passage du relais, Jean-Jacques me rejoins et nous terminons de gravir, dans un dernier effort, les ruelles de Salers pour atteindre enfin l’esplanade et l’arche d’arrivée.

Nous terminons 44 ème sur 119 en 3h31. Bryan et Carlos termineront à la 47 ème place. L'avance était très juste et je termine complètement dépouillé. Après une douche et une pause à l'ombre des platanes, nous reprenons la route du retour.

 

Merci aux nombreux bénévoles qui nous ont permis de passer cette si belle journée.

Le rendez-vous est pris pour le 23 juin pour le Trail du Puy Mary avec tous les potos, mais là c'est une autre histoire ....    

 


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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 20:04

 

L’association course et nature de Cébazat, bourgade de l’agglomération clermontoise, organise chaque année une course nature. Une course un premier avril ! Si je n’avais pas eu si mal aux jambes à l’arrivée j’en aurais presque ri.

Arrivé en retard, je retrouve mes acolytes à la remise des dossards où je récupère le mien parmi les derniers participants. Après un bref échauffement autour du stade et une photo de groupe pour la postérité (oui, il faut toujours se dire que dans vingt ans on regrettera la tête qu’on a maintenant), nous nous plaçons sur la ligne de départ.


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T'ain, il n'y a presque que des mecs dans ce club !!  Qu'est-ce que je fous là ??


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Le premier tiers du parcours est plutôt roulant. Bryan et moi prenons le train d’une belle foulée qui nous fait partir à près de 15 km/h. Nous la suivons à la trace jusqu’au deuxième kilomètre qui nous rappelle à la dure réalité de la physique : les premières féminines grimpent plus vite que les poireaux du peloton. Cette  montée nous éloignera définitivement de cette belle sylphide. Paradoxalement, cette difficulté me permet de reprendre un peu de souffle.

Nous rejoignons les côtes clermontoises par un chemin bordé d’arbres fruitiers, une descente caillouteuse et c’est la deuxième montée. Beaucoup de coureurs marchent mais je parviens à grimper en courant car je crains de me faire doubler par Bryan qui est à quelques centaines de mètres derrière moi. Orgueil quand tu nous tiens !

Après une partie relativement roulante composée de plat et de descente, nous arrivons dans la dernière descente sur Cébazat.


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La ligne d’arrivée est au bout. Ce n’est pas le moment de se faire doubler par Bryan.Je lâche les gaz (au sens figuré entendez bien), le sentier tourne en épingle à cheveux parmi les arbustes et les racines. Je manque de peu de me retrouver jambes par-dessus tête. La dernière portion reprend la route pour un dernier sprint avant la ligne d’arrivée. 


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Ouf, il ne m’a pas rattrapé mais je me suis mis dans le rouge. Je reprends mon souffle avant qu’il n’arrive, histoire de lui monter que cette petite promenade ne m’a même pas essoufflé. Je termine 50 ème en 00:56:33.


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L’animal arrive moins d’une minute derrière moi, c’était juste cette fois. Nous attendons tous les autres coureurs du club qui arrivent au fur et à mesure. 


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Les préparatifs du déménagement imminent me dévorant tout mon temps libre, le mois d’Avril sera très léger en course. La Pastourelle en mai me permettra de reprendre véritablement pied.



 

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 21:01

 

Une semaine après mon petit trail de Volvic, j'ai rechaussé les runnings pour aller faire une course nature à côté de chez moi. Pas de réel objectif sinon celui de faire une sortie avec les copains du club. Je suis inscrit sur le petit parcours qui annonce 12,5 km pour 300 m de D+.

En une semaine, la météo s’est dégradée et c’est sous un ciel bas et gris que nous nous retrouvons au départ du plan d’eau de Cournon.

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Une belle brochette ... d'andouilles

 

Le terrain sec permet à Bryan de sortir ses nouvelles chaussures sans crainte de les salir.


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Après un petit tour de plan d’eau pour s’échauffer, nous rejoignons la horde de coureurs prêts à en découdre.

 

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Après un tour de plan d’eau ventre à terre, nous nous dirigeons vers les hauts de la falaise de Malmouche. Après m’être arrêté pour enlever un caillou dans ma chaussure, je perds ma gourde, obligé de faire demi tour, mes compères passent devant, la course commence bien !

Je parviens à revenir sur le groupe et prends le train d’un coureur du club de Romagnat (célèbre village auvergnat réputé pour ses cacahuètes). Il avance d’un bon train et je me demande si je vais parvenir à le suivre tout le long du parcours.

 

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Le parcours emprunte les coteaux de Cournon, le sentier nature du puy d’Anzel, pour finir par les crêtes du puy Chiroux et de Bâne. Je lâche mon coéquipier dans une montée et ne parviendrai plus à revenir à sa hauteur.

 

Les derniers kilomètres sont roulants et permettent aux coureurs les plus aguerris de faire la différence. Je suis le train en essayant de ne pas trop me faire distancer. Un sévère raidillon va brusquement calmer les ardeurs et échauffer les mollets.

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Le plan d’eau est proche, j’aperçois l’arche d’arrivée. Un dernier effort et je passe la ligne en 1h07’.

Pas de quoi fouetter un chat.

 

Je retrouve mes collègues autour d’un petit en-cas. Une pensée à tous les malheureux qui passent leur dimanche matin devant Télé Foot ..

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 20:29

 

 

Pour la première compétition de l’année je me suis engagé sur une toute nouvelle course, petite sœur du célèbre Trail du Vulcain, le Trail Volvic Sources et Volcans. Ses 16 km pour 600 m de D+ seront parfait pour un début de saison où le temps consacré à mon projet immobilier à sérieusement grignoté mes entraînements. 

Jean-Jacques, seul rescapé de la vague de gastro-entérite qui a ravagé notre club, m’accompagne pour cette ballade dominicale.

 

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Réputé pour sa rudesse climatique, les éléments ont été cléments cette année, et c’est sous un soleil printanier que nous prenons le départ.

 

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Sans trop d’objectif chronométrique, je me cale tranquillement au milieu du peloton. Dès le départ, nous attaquons une rude côte qui fait rapidement monter les pulsations cardiaques. Je me sens bien et remonte doucement la file des coureurs pour rejoindre un petit groupe. Au bout de trois kilomètres le profil s’infléchit. Je descends rapidement et parviens à grappiller quelques places. Le groupe dans lequel je cours mène un rythme assez rapide que je ne suis pas sûr de tenir jusqu’à l’arrivée. Qu’importe si j’explose avant la fin, çà me permettra de voir où j’en suis de ma condition physique.

 

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Au neuvième kilomètre, nous attaquons la deuxième montée. Mes foulées sont plus courtes, j’ai laissé pas mal de jus à suivre le tempo du groupe. Je me laisse distancer peu à peu et dans la descente qui suit, je suis définitivement distancé.

Les prochains kilomètres plus vallonnés me sont plus favorables. On entend déjà le brouhaha de l’arrivée Je dévale le dernier single, l’arrivée dans la salle des sports sur tapis rouge, le grand jeu !

Un coup d’œil sur le chrono : un peu moins de 1h45, 130 ème sur 385, il y a encore du boulot pour le reste de la saison. La semaine prochaine, une petite course nature de douze kilomètres à côté de chez moi, parfait pour décrasser les injecteurs !

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 12:56

 

 

Malgré un emploi du temps particulièrement chargé cette année, je n’ai pas pu résister à aller me balader au clair de lune à l’occasion de la 86ème édition de la doyenne des randonnées. La cuvée Roanne Thiers 2011 ne s’annonçait pourtant pas sous les meilleurs hospices. Malgré un plan d’entrainement savamment concocté, le sort s’est acharné sur notre petit groupe d’engagé. Une entorse puis une gastroentérite fulgurante a eu raison de deux éléments. Seuls les plus forts et les plus vaillants ont survécu à ce terrible fléau.

 

Profil Roanne Thiers


C’est ainsi que ce samedi 4 décembre, nous nous sommes retrouvé chez Fred, coureur convalescent, pour participer à une pasta party qui restera dans les anales de la course à pieds. Après  quelques cacahuètes et autres chips, nous avons rapidement attaqué l’entrée de crudités.

 

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Nous avons ensuite enchaîné sur un plat gargantuesque de pâtes à la crème garnies de ses champignons et de sa volaille, le tout arrosé de deux bouteilles de Graves. Pour terminer ce modeste repas, un festival de dessert composé de tartes, clafoutis, bugnes et autres douceurs avait été préparé par la maitresse de maison. Après le café, une irrésistible envie de m’allonger sur le sofa m’envahit.

21h00 sonnèrent quand il fallut se décider à lever le camp pour Thiers, où nous attendaient les navettes en partance pour Roanne. Arrivés à Thiers, nous prenons nos carnets de pointage distribués par l’organisation et filons en direction du parking des bus. Le voyage sera l’occasion de faire un petit somme digestif.

 

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Arrivé à Roanne le réveil fut difficile. Il fallait sortir de la tiède torpeur du bus pour affronter  le froid et l’humidité de la nuit. Le temps était doux et un fin crachin commençait à tomber. Une petite photo de groupe et Philippe et moi  laissons les marcheurs pour nous placer à l’avant du départ.

 

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Minuit, le départ est donné aux 1200 participants noctambules. Nous partons avec un petit groupe de coureurs, laissant derrrière nous les lumières de la ville.

 

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Seuls quelques supporters nous encouragent à notre passage.

 

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La première partie du parcours est relativement roulante et permet de prendre un bon train. Le premier ravitaillement permet de souffler un peu avant d’entamer la montée vers le Col de Trève.

 

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Des crampes d’estomac  m’obligent à ralentir pour finalement marcher dans toute l’ascension. Philippe m’attend et malgré ses encouragements je ne parviens à reprendre la course qu’à un rythme de sénateur.

Tant bien que mal, nous arrivons au ravitaillement de Saint Just en Chevalet.

 

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Je prends un grand verre d’eau gazeuse pour tenter d’atténuer les maux d’estomac. La forme commence à revenir et sans perdre de temps nous reprenons la route.A la sortie de Saint Just nous attend la montée vers le Col de Saint Thomas, point culminant de la course.

 

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Nous avançons régulièrement et, de loin en loin, apercevons le grand feu allumé par les bénévoles au sommet du col. Les dernières boucles sont particulièrement ardues et c’est les cuisses en feu que nous parvenons au sommet.

 

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Nous ne restons pas longtemps au sommet et repartons avant de trop nous refroidir.

 

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Il est plus de quatre heures du matin et la douce bruine du départ s’est transformée en une trombe d’eau.

La pluie tombe dru et la visibilité est quasi nulle. Les frontales parviennent à peine à éclairer le bord de la route et c’est à l’aveuglette que nous dévalons la descente vers Chabreloche.

 

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A l’entrée de Chabreloche, la pluie se calme. Nous en profitons pour nous arrêter au ravitaillement qui propose de la soupe aux choux. Après un tel déluge, cette soupe est très appréciable.

 

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Il reste 17 km pour arriver à Thiers. Le ciel s’est dégagé et le soleil commence à se lever. La descente sur la ville des couteliers permet de courir facilement. J’en profite pour prendre quelques photos du panorama.

 


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Nous franchissons la ligne d’arrivée près de huit heures après avoir pris le départ de Roanne, fourbus mais heureux d’avoir bouclé cette fabuleuse course nocturne. Un grand merci aux nombreux bénévoles qui nous ont encouragé tout au long de cette nuit.

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 19:44

Profitant de cette fin d'été pour avancer dans les travaux de la maison, j'ai cédé aux appels des sirènes m'invitant à me dégourdir les jambes dans les montagnes du Sancy.

 

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C'est ainsi que par ce beau dimanche d'aout,  j'ai suivi toute la troupe du Cap Aulnat en direction de la Tour d'Auvergne.

 

Après une heure de route à somnoler à l'arrière de la voiture, nous arrivons à proximité du cercle polaire. Six degrés pour un 27 aout, on a vu mieux pour lézarder au soleil. Je récupère rapidement mon dossard, enfile mes gants, mon bonnet et tente de me réchauffer en attendant le départ.

 

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Les pieds nicklés

Dire que je n'ai pas d'objectif serait un euphémisme, c'est ma première sortie de 18 km depuis le mois de décembre. Je vais tenter de suivre le petit groupe du club en espérant ne pas être le boulet de la course.

Le départ est donné, les premiers s'élancent à vive allure, je suis le mouvement mais rapidement, une forte montée calme l'ardeur des plus audacieux.

 

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Le temps froid devient supportable même si le brouillard épais masque la plus grande partie du paysage.

Parti en queue de peloton, je remonte progressivement les coureurs pour rejoindre Stéphane et Brian qui n’est pas dans un bon jour. Je prends le train de Stéphane jusqu’au sommet de la course.

 

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Le parcours se décompose en deux parties : une montée régulière de sept kilomètres et et une descente qui nous même jusqu’à l’arrivée.  Stéphane part devant, je tente de le suivre mais je le perds de vue rapidement. Le sentier en sous bois fait place à un chemin très roulant. J’ai en mire la deuxième féminine que je tente de rejoindre. Elle court d’un bon train et il va me falloir donner un bon coup d’accelerateur pour revenir à sa hauteur. Nous finirons ensemble  en 1h40.

Le repas d’après course est très convivial. Pompes sucrées ou salées, fromage et boisson à volonté, que demande le peuple ?

 

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